Courant fin octobre, le premier ministre Manuel Valls a effectué une visite officielle au Togo. Le pouvoir a reçu une note au delà de la moyenne de la part de la France. Et, ils se frottent les mains…
Il n'attendait que ça. Caresser dans le sens du poils pour éviter de remettre en cause la gouvernance qui dure environs un demie siècle.
Après son discours flatteurs, il existe des Togolais qui ne voient pas en "bleue" ni avec une boule de crystal la gouvernance démocratique dans ce pays qui fait l'exception en Afrique de l'ouest.
Le premier ministre français, Manuel Valls a aussi surpris les cadres de la diaspora togolaise dont Kofi Yamgnane.
Dans un long article, sur le media le monde.fr, l'ancien secrétaire d'État chargé de l'intégration auprès du ministre des affaires sociales, Kofi Yamgnane fustige et balaie du revers de la main le discours élogieux de Valls.
Mais, ce qui a retenu l'attention de la Rédaction de golfenews, c'est comment est ce qu'on peut construire une démocratie si le pouvoir passe de père en fils? Comment est ce qu'on peut construire un pays si le mandat présidentiel n'est pas limité?
Pourquoi en France le pouvoir change de main entre la gauche et la droite et pourquoi pas au Togo? Autant de questions qui ne trouvent pas de réponse.
Le Togo sous ordre de la France ne doit pas faire comme la métropole. Le Togo, pour Valls est celui là qui manque de tout et de rien dans les hôpitaux, dans les écoles et universités.
Le premier ministre Valls a tous les méthodes pour mesurer l'avancement d'un pays, mais il a choisi la vieille méthode: celle de Jacques Chirac et de Mitterrand.
Sinon, les Togolais aussi veulent aussi gouter aux délices de la démocratie et de pouvoir se soigner quand ils seront malades et de faire les bonnes études dans les universités locales. Comme c'est le cas en France.
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