L’affaire Benalla permet aux medias africains de s’inspirer de l’intégrité du métier du journalisme et relance la protection des sources en France. (En photo les deux journalistes de Mediapart)

La Rédaction du journal Mediapart s’est gonflé en bloc le lundi dernier contre la perquisition du journal. Cette perquisition a pour but de connaître les sources du journal.

Marine Turchi et Fabrice Arfi, les journalistes de la Rédaction ont prouvé A+B que l’ombre du journal a pris un coup. Qualifiée « de violation de vie privée », la perquisition n’a pas abouti. Mediapart protège les secrets de ses sources pour que les personnes qui ont fait fuiter certaines informations soient protégées.

Le journal qui enquête sur l’exécutif en France compte aller au bout de cette affaire. « Le procureur et le parquet ont bâti une fiction judiciaire », a déclaré Fabrice Arfi.

L’affaire Benalla redonne une santé publique au métier du journalisme dans certains pays africains comme le Togo. En lieu et place des attachés de presse, les médias togolais nourissent cette ambition de pouvoir fouiner et faire trembler le pouvoir exécutif, parlementaire, judiciaire et pourquoi pas les partis d’opposition.

La Rédaction