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NIGERIA: GRANDE MOBILISATION POUR RETROUVER LES 200 JEUNES FILLES ENLEVEES
11 mai 2014   -   Par Kouamivi Sossou

 

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Un enlèvement massif unique en son genre. Des centaines de parents des lycéennes kidnappées il y a plus de deux semaines par les islamistes de Boko Haram se sont rassemblés ce jeudi pour une marche de protestation à Chibok, la ville du nord-est du Nigeria où le rapt a eu lieu, appelant à l'aide le gouvernement et la communauté internationale. Les mères et les pères, dont beaucoup habillés de rouge, brandissaient des pancartes «Trouvez nos filles». Plusieurs centaines de femmes et d'hommes avaient déjà manifesté mercredi à Abuja, dans le nord-ouest du pays, contre l'incapacité des autorités à retrouver la trace des jeunes filles enlevées le 14 avril au lycée de Chibok.

Que s’est-il passé?

Entre 100 à 200 écolières, âgées de 12 à 17 ans, ont été enlevées par la secte islamiste Boko Haram le 14 avril dans le nord-est du Nigeria. Elles ont été kidnappées au cours d'une attaque dans un établissement scolaire situé à Chibok, ville de l’État de Borno. Cet enlèvement sans précédent soulève un tollé dans le pays car selon certaines informations, elles auraient été mariées de force dans des pays frontaliers. Selon les responsables de l'Etat de Borno, 129 jeunes filles ont été enlevées et 52 se sont ensuite échappées, laissant 77 prisonnières. Mais les habitants de Chibok, et notamment la directrice du lycée, affirment que 230 filles ont été enlevées et que 187 restent captives.

Où sont-elles?

D'après les lycéennes qui ont réussi à s'échapper, les captives étaient gardées, un temps, dans la forêt de Sambisa, dans l’État de Borno, où Boko Haram dispose de camps fortifiés. Un lieu où les autorités ont mené des recherches, en vain. Face à cette situation, le Sénat nigérian a invité le gouvernement à demander l'aide d'autres pays et du Conseil de sécurité de l'ONU pour les retrouver. Ayant perdu toute confiance en l'opération de secours, les familles se sont cotisées pour acheter de l'essence et entreprendre leurs propres recherches en voiture et à moto. 

Une première pour Boko Haram?

C'est l'une des attaques les plus choquantes depuis le début de l'insurrection de la secte islamiste qui a fait des milliers de morts en cinq ans. Boko Haram, dont le nom signifie «l'éducation occidentale est un péché», a souvent pris pour cible des établissements scolaires du nord du Nigeria. Les terroriste ont mis le feu à des écoles, massacré des étudiants dans leur sommeil et posé des bombes sur des campus d’universités. Mais c'est la première fois qu'un tel enlèvement est perpétré par les extrémistes qui réclament un Etat islamiste dans cette région à majorité musulmane.

>>Qui est derrière la secte islamiste Boko Haram? Notre analyse.

Quels sont les risques?

Selon certaines informations glanées à Chibok, les victimes pourraient avoir été emmenées au Cameroun et au Tchad, pays frontaliers, afin d'y être mariées de force pour 2.000 nairas, soit 10 euros. Des informations, rapportées à l’AFP par Pogu Bitrus, le chef du conseil des anciens de Chibok. RFI le confirme via des sources militaires «haut placées». Selon d'autres sources sécuritaires, les jeunes filles pourraient être utilisées comme esclaves sexuelles ou domestiques. 

Que fait-on pour les retrouver?

Ce rapt a suscité une indignation et une mobilisation croissante au Nigeria. Sur Twitter (#BringBackOurGirls) mais aussi dans la rue. Un père, Yakubu Maina, a accusé les autorités, au milieu de ses sanglots, de ne pas s'occuper suffisamment de la détresse des jeunes filles et de leurs familles. «Imaginez que 25 pays ont uni leurs efforts pour rechercher un avion malaisien disparu dont les passagers étaient sans doute morts. Ici, nous parlons de dizaines de jeunes filles vivantes enlevées par des gens connus pour être sans pitié. Mais le gouvernement ne semble pas s'en inquiéter plus que ça», a-t-il dénoncé. Le président nigérian est très critiqué pour sa gestion du combat contre les islamistes de Boko Haram, qui ont déjà tué 1.500 personnes depuis le début de l'année.

                                             Source: www.20minutes.fr

 

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