Deux sons de cloche au sein de la Commission électorale nationale indépendante au Togo. Pile ou face ? C’est selon les bords politiques. Est-ce un bon signe ?

 Le représentant de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) au sein de la Ceni est montré au créneau la semaine dernière pour dénoncer certains maux qui rongent l’actuel Ceni.  

Sur la radio Victoire, Edem Atantsi, trouve que   rien ne va au sein de  la Ceni. En, plus il serait le seul représentant de l’opposition au sein  la Ceni.   « Je suis le seul membre de l’opposition à la Ceni, mon collègue Amaglo est malade (..) », a-t-il déclaré.

Le  chargé des opérations électorales à la Ceni,  Extase Akpotsui, sur la télévision nationale, Tvt, le lundi 25 août 2014, trouve que le travail de la Ceni est à 95% appréciable.  «Le souci c’est de rapprocher le centre des votes des populations.  On a  commandé 400 kits.  Nous sommes dans l’obligation de faire une révision des listes. Toutes les taches s’inscrivent dans un projet, on connait les problèmes  (…) ».

Sur le terrain certains techniciens sont formés. Mais, certains membres  ou collaborateurs de la Ceni ont  6 mois d’arriéré de salaire.

Selon les dispositions du code électorale, l’ancienne Ceni doit  travailler jusqu’à la mise en place  d’une  nouvelle commission.  Qu’est-ce que les députés, les partis politiques, sociétés civiles et le gouvernement attendent-ils pour recomposer la Ceni ?