Le gouvernement togolais a construit certaines infrastructures routières à Lomé, ses environs et à l’intérieur du pays.

Dans sa tribune, publiée dans jeuneafrique N°3072, du 24 au 30 novembre 2019, le président togolais, Faure Gnassingbe, a présenté son bilan à la tête du pays, depuis 15 ans. Mais ce qui choque les Togolais c’est le taux de chômage. « Aujourd’hui grâce à des actions, nous avons le taux de chômage le plus bas de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il écrit.

Sur ce point le président de la République s’est peut être trompé. Certes, le Togo est un petit pays de 7 millions d’habitants. Et, son taux de chômage ne serait pas la même chose que celui du Bénin ou du Nigéria. Que le Togo ait le plus bas taux de chômage dans la sous région ouest africaine, c’est ne pas connaître les réalités quotidiennes des populations.

Un chômeur c’est une personne qui est sans travail. Le chômeur c’est aussi l’exemple d’un étudiant qui a quitté l’université muni d’un diplôme et qui se transforme en rôdeur et à qui la pitance du jour est une casse tête chinois.

Le taux de chômage est le pourcentage de la population active qui sont au chômage. C’est aussi le nombre des chômeurs divisé par le total de la population active multiplié par 100.

A l’université de Lomé, chaque année à peu près 1000 étudiants finissent leurs cursus universitaire et devraient être embauchés. Dans les entreprises togolaises, plusieurs étudiants espèrent des places pour leur premier stage professionnel, mais quelque fois c’est peine perdue.