En présaison, Kevin Love s’était plaint de ne pas recevoir suffisament le ballon poste bas. Après le match face aux Spurs, où il n’avait marqué que 10 points, l’intérieur semblait de nouveau agacé, expliquant qu’il essayait simplement de « trouver sa place dans l’attaque ». Pour LeBron James, il lui suffit de demander.

« Il faut qu’il demande », a ainsi répondu le King. « Kevin est un grand garçon. S’il veut le ballon poste bas, il l’aura. S’il le demande, on le lui donnera ».

Néanmoins, LeBron James comprend que l’adaptation soit compliquée pour l’ancien joueur des Wolves.

« C’est une période d’essai pour nous. C’est plus difficile pour lui que pour moi et Kyrie parce que nous avons plus le ballon en main et qu’il est l’intérieur à qui il faut donner la balle pour qu’il ait des opportunités. Il doit en tirer profit ».

Pour David Blatt, pas besoin toutefois de tout remettre en cause pour un match compliqué. Si les stats de Kevin Love sont en baisse (16.7 points et 10.4 rebonds de moyenne par rencontre contre 26.1 points et 12.5 rebonds l’an passé), l’intérieur prend quand même 13.1 tirs de moyenne par match.

« Nous mettons en place des choses spécifiques pour Kevin et pour les autres », assure le coach. « Plus tôt dans la saison, quand il marquait plus, c’était la même attaque. C’est surtout dû au rythme du match et aux situations qui se présentent ».

LeBron James lui aussi agacé par les défaites

Chris Bosh avait d’ailleurs prévenu : jouer aux côtés de LeBron James peut parfois être frustrant et Kevin Love va devoir faire des sacrifices. Le plus grand défi de la carrière du King va également prendre du temps et si l’ailier assure qu’il ne s’inquiète pas, parce qu’il a déjà connu cette phase d’apprentissage, il reconnait qu’il doit lui aussi faire face aux questions.

« La patience, c’est mon plus gros test », explique-t-il à Cleveland. « J’ai un faible niveau de tolérance, j’y travaille donc je vais voir comment ma patience progresse durant ce processus. »

Après tout, il a bien attendu neuf saisons avant de gagner un titre, pourquoi être aussi stressé après trois semaines de compétition ?

« Je n’ai pas encore perdu patience, ce n’est que 10 matches. Ce qui m’aide, c’est que je suis déjà passé par là. Mais, dans le même temps, je suis un gagnant. Je veux gagner, et je veux gagner vite. Pas demain, maintenant. »

Source: www.basketusa.com