Or ces dérives, encore appelées réserves de change, sont indispensables pour garantir la parité fixe entre le franc CFA et l’euro, véritable mantra de la politique monétaire et de change des deux principales banques centrales de la zone franc (Beeao pour l’Afrique et Beac pour l’Afrique centrale). Leur sortie exagérée pourrait engendrer un risque sérieux de dévaluation du franc CFA.
Cette illusion de la victoire finale sur l’inlfation issue de la répression de la demande a été alimentée depuis bientot quatre decénnies par les Programmes d’ajustement structurel (PAS) conconctés au début des années 1980 par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale dans le cadre du Consensus de Washington, véritable ode au néolibéralisme.
La réduction drastique de la demande, encore appelée ‘absorption’, a été et reste l’alpha et l’oméga des politiques budgétaires imposées par les institutions de Bretton Woods aux Etats africaines.
La spécifité de la zone franc réside dans le fait qu’elle élargit cette austérité budgétaire à la monnaie. En ce sens, le franc CFA est un instrument additionnel d’asphyxie des économies de la zone franc.
Source: extrait du livre ‘l’urgence africaine’ de Kako Nubukpo
Casier numéro 83 (Maison de la presse)
42, rue Atimé, Tokoin-Gbadago, Lomé - Togo.
Tél.: 0022893643812, 004915217480731
Email: redaction@golfenews.info