

L’exploitation des matières premières dans les pays africains fait courir aux populations des risques financiers et sanitaires énormes.
Ce qui préoccupe les gouvernants, c’est la manne des exploitations des matières premières comme le pétrole, l’or, l’uranium, le phosphate par la Chine et d’autres pays occidents.
L’économiste Kako Nubukpo dans son bouquin a fait l’état des lieux dans certains pays africains qui subissent de plein fouet les conséquences économiques et environnementales.
« A la China national petroleum company (Cnpc), le principal exploitant du pétrole nigérien, 319 Chinois ont une masse salariale de 1,4 milliard de francs Cfa par mois contre 115 millions de francs Cfa pour 425 employés nigériens, soit 12% de la masse salariale. Ce montant disproportionné de la masse salariale des expatriés chinois cacherait des détournements de bénéfices qui ne sont pas assujettis à l’impôt. », souligne Kako Nubukpo.
Les résultats de nombreuses études n’ont pas été pris en compte par les dirigeants africains.
« Une étude menée par le Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractives au Niger en 2014 a démontré plusieurs impacts négatifs du fait du non-respect des règlements d’extraction. Comme conséquences, les populations, les animaux, la flore et l’environnement sont exposés », a-il dénoncé.
D’autres conséquences sont également observés dans les zones minières. « l’insuffisance et le manque d’eau, les cratères béants, l’irradiation par le gaz, les matériels radioactifs entreposés à l’air libre et la présence sur les marchés et dans les villes des objets utilisés dans les mines exposant les populations aux risques de maladies souvent mortelles. », dénonce Kako Nubukpo dans son livre.















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