

Le retour des migrants dans leur pays d’origine créé une barrière entre eux et les élites locales. Ils sont dès fois découragés des procédures administratives compliquées pour s’installer.
« De nombreux médecins africains se voient refuser par les services douanièrs de leur pays d’origine, l’entrée sur le territoire de matériels médicaux en provenance de la France ou de la Belgique, matériels souvent vétustes mais pouvant encore servir dans un contexte de désert médical africain. », écrit Kako Nubukpo dans son livre l’urgence africaine.
Certaines violences symboliques dans les pays de d’origine n’encouragent pas le retour des migrants qualifiés.
Par exemple, les procédures administratives sont dès fois trop lourdes pour s’installer dans leurs pays. C’est le cas aussi des avocats qui arrivent difficilement « à obtenir des agréments pour exercer leur profession dans leur pays d’origine ».
Aussi, les parents ou familles au pays ont aussi peur que si leurs enfants rentrent, pour s’installer, il n y a aura plus des transferts d’argent.
« De même, ne negligeons pas l’utilisation des transferts comme éléments de rentes: si les migrants veulent rentrer, d’aucuns ont peur que tarissent les sources d’entrée d argent. », écrit Kako Nubukpo.
Golfenews vous présente par semaine le résumé du livre de Kako Nubukpo, « l’urgence africaine, changeons le modèle de croissance ».















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