A la conférence ministérielle de Cacún au Mexique en septembre 2003, certains pays africains ont tenu tête aux occidentaux.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont déposé en avril 2003 à l’Omc, leurs revendications. Mais, ces pays n’ont pas eu gain de cause. « Pour la première fois, une négociation commerciale intetnationale achoppait sur une revendication africaine quasi unaninement reconnue comme légitime. », souligne Kako Nubukpo.

Ces pays dans leurs doléances ont relaté les contradictions liées aux conditions de la production du coton. « Le coton représente 30 à 40% des recettes d’exportation de ces pays, il fait vivre environ 10 millions de personnes, il est reconnu comme une culture compétitive en Afrique. », renchérit Kako Nubukpo.

Les pays occidentaux n’ont pas pris en compte les doléances des Africains à Cancùn.

« Lors de la conférence de Cancùn, les États-Unis et l’Ue ont opposé une fin de non-recevoir au dossier africain intitulé ‘initiative coton’. Aux États-Unis d’appuyer sur la gachette « si vous ne pouvez pas rester dans le secteur di coton, faites autre chose »., a-t-il ajouté.

Alors que, selon les règles conventionnelles, les Africains n’inventent rien et demandaient que les règles commerciales établies par les riches de la planète soient respectées.