

Un conflit ouvert a opposé les populations de Kpangalam à l’administration locale. Il s’agit pour les populations de revendiquer leur droit celui de l’exploitation de l’or de la rivière de Bouzalou.
« L’exploitation artisanale pratiquée au début par les autochtones fut stoppée manu militari par les autorités politiques locales et, depuis, des Chinois ont pris le relais, extrayant avec des machines modernes le minerai rare. », souligne Kako Nubukpo dans son livre « l Urgence africaine ».
Les exploitants ont été sommés manu militari de suspendre l’extraction artisanale de l’or. « Les autochtones du canton tentaient de gagner leur pain quotidien en extrayant de façon artisanale l’or de la rivière Bouzalou jusqu’au jour où ils furent chassés du site, apparemment sur l’ordre du préfet. », précise Kako Nubukpo dans son livre.
En tantant de s’opposer à l’ordre du préfet, les jeunes de Kpangalam ont été dispersés. « En colère, ils se sont soulevés pour occuper le site. En guise de réponse, le préfet de Tchaoudjo, prompt à la négociation, a envoyé et déployé des gendarmes armés faisant usage de violence, d’armes de guerre et de gaz lacrymogènes. Malgré leur détermination, et confrontés à l’asymétrie des moyens, les jeunes ont été dans l’obligation de quitter les lieux », a précisé le livre.
Golfenews vous présente le résumé du livre de Kako Nubukpo chaque semaine.















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