Le souverain pontife doit se rendre ce lundi matin sur l’Esplanade des Mosquées, puis au Mur des Lamentations, il doit aussi visiter le mémorial de la Shoah Yad Vashem, à Jérusalem. Dimanche, le pape était à Bethléem en Cisjordanie et il a multiplié les gestes politiques forts.

Ce qui était présenté comme un voyage religieux en Terre Sainte a pris un accent politique.

Que ce soit en Jordanie avec un appel pour une solution négociée au conflit syrien, puis en Cisjordanie et en Israël, le pape François s’est présenté en pèlerin de la paix. Un pèlerin plein d’audace n’hésitant pas à briser les codes des visites officielles.

Si le voyage de Jean-Paul II en Terre Sainte en l’an 2000 reste celui du billet glissé dans un interstice du Mur occidental, celui de François pour l’histoire restera cette main posée sur le mur de séparation des Territoires palestiniens et l’invitation publique adressée à Mahmoud Abbas et Shimon Peres à venir prier ensemble au Vatican pour la paix. 

La solution de deux Etats, le droit d’Israël d’exister, de vivre en sécurité, et celui du peuple palestinien d’avoir une patrie, rien de nouveau dans cette ligne toujours défendue par la diplomatie vaticane. Mais François, avec cette diplomatie du cœur qui lui est propre, est venu apporter un air frais dans le règlement de l’interminable question israélo-palestinienne. 

Source : www. rfi.fr