La ministre du développement à la base, Victoire Tomegah Dogbe   annule l’élection du nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse (Cnj).   La dernière élection,  qui installe le sociologue Gartieb Kolani,  comme nouveau  président,  a été émaillée de nombreuses irrégularités. Par conséquent, l’autorité met les points sur les i en mettant en cause tout le processus. Qu'est ce qui s'est vraiment passé? Lire le communiqué.

COMMUNIQUE

Conscient du rôle important que doit jouer la jeunesse dans le processus du développement économique et social de notre pays, le gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat, s’est engagé dans la recherche des meilleures stratégies en vue de créer les conditions idoines capables de favoriser la participation pleine et active des jeunes à la vie de la nation.
C’est dans cette perspective que le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) a été mis en place en 2008 ainsi qu’un bureau exécutif national élu pour un mandat de trois ans à la suite d’un processus auquel ont pris part différentes organisations de jeunes.
Face aux difficultés du Bureau exécutif national à organiser le renouvellement des démembrements du CNJ arrivés au terme de leur mandat depuis 2011, le gouvernement a demandé au Bureau exécutif du Conseil National de la Jeunesse de procéder dans les meilleurs délais au renouvellement de ses différentes instances.
Le processus a été lancé en 2012 mais malheureusement, les différentes phases de renouvellement ont été émaillées de graves irrégularités et de cas de fraudes.
Face à cette situation qui remet en cause la crédibilité de tous les organes issus de ce processus et pose un problème moral et éthique, le ministère du développement à la base, de l’artisant, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes décide d’annuler purement et simplement tout le processus.
Les dispositions sont prises pour rendre le processus de renouvellement dans des conditions plus transparentes.