Puisque le diable m’emporte que ce soit en carosse ! Cet adage passe à nos opposants coalisés dans la connivence et le silence coupable comme des gants. Ils se sont mis à nu devant le peuple comme des vers de terre. Puisqu’ils ont choisi de se taire face à la détresse du peuple, eh bien qu’ils se taisent à jamais.

Le plus grand enseignement à tirer depuis les déclarations de candidature à la présidentielle 2020 est que tout ce qui brille n’est pas or. Même les aveugles ont vu l’énormité de la lâcheté de ceux qui hier bombaient le torse en parlant au nom du peuple.

Dans la vie des nations, ce sont les hautes épreuves qui révèlent les grands hommes. Agbéyomé peut mourir demain, car il a combattu le bon combat. Il a tout donné. Il ne s’imagine même pas à quel point, par son don de soi, il écrit depuis quelques mois, l’une des plus belles pages de notre histoire.

Il est venu, il a triomphé et il a livré, presque seul au monde, une résistance héroique face au sourd bruissement de l’imposture, et à la froide mitraille aux mains de la soldatesque.

Il a décliné la combine qui voudrait faire de l’élection présidentielle dans notre pays, un simple busyness als usual, où le perdant se fait vainqueur quitte à compenser le vrai vainqueur d’un statut particulier et de quelques broutilles.

Agbéyomé dit vouloir vivre pour les Togolais et mourir pour eux, si les circonstances l’exigent. Et là encore, il a touché le coeur du pays.

Agbélenko Tino Doglo