Les populations défavorisées, c’est la majorité qui a un revenu faible: les agriculteurs, les enseignants des écoles privées, les revendeuses, les femmes et les jeunes.. Selon l’Ocde, le taux de chomage est de 8,4% et sera a plus de 9% vers la fin d’année.

Les populations qui vivent dans les banlieux, les coins reculés de Lomé, à l’interieur du pays subissent en plein fouet les consequences de la crise sanitaire. Les populations à faible revenu, les métiers mal payés, les jeunes et les femmes sont plus victimes de la crise sanitaire.

En luttant pour le changement de gouvernance, il faut également se battre contre les modèles économiques qui appauvrissent la couche défavorisée.

Aujourd’hui, les agriculteurs togolais sont concurrencés par leurs homologues de Taiwan. Au cours de cette crise épédimique, les exportations ont baissé à cause de la fermerture des frontières.

La crise sanitaire a crée une lutte de classe sociale entre la bourgeoisie qui répresente 1% de la population contre les prolétaires qui tente de subsister.

Selon l’économiste Thomas Porcher, il faut inverser les rapports sociaux en se regroupant en une force sociale. Il n’y a pas encore une conscience sociale, ce qui fait perpetuer le même modèle économique.