Une version différente de celle de la police. Le groupe d’intervention de la police (Gipn) n’aurait pas échangé des tirs avec les « braqueurs tués » dans la nuit du samedi à dimanche à Kangnicopé, contredit le voisinage. Ces deux supposés braqueurs auraient été enlevés chez eux à la maison puis tués et jetés dans la brousse.
Les faits
Il s’agit de Koffi surnommé « Cimetière » et Dekpo, les deux retrouvés morts.
En effet, ces deux défunts étaient présentés comme des braqueurs après leur décès par la police togolaise. Mais, les versions des voisins contredisent celles de la police.
Selons les informations recueillies par nos confrères de Togoactualité, le samedi après midi, 2 hommes en civile et 2 en treillis à bord d’un véhicule rouge ont rendu visite à Koffi à Kangnicopé. Malheureusement, ils ne l’ont pas trouvé à la maison et ont fouillé la chambre de ce dernier. Les visiteurs auraient emportés 200 mille f cfa et 2 portables.
A son retour, Koffi s’est plaint. Et dans la soirée du samedi 27 juillet, vers 23h30, Koffi a été arrêté dans sa maison puis tué avec un autre qui s’appelle Dekpo.
Les deux corps seraient ensuite jetés dans la brousse. Aux cotés des 2 cadavres, ils y avaient des motos cassés et des fusils. « Ce n’était pas leur moto. Si les gouvernants agissent comme celà, ce n’est pas bien », a déclaré un voisin.
La police avait pourtant affirmé dans une declaration publique que ces ‘braqueurs’ seraient abattus après une course poursuite et des échanges de tirs. Le directeur général de la police, Yaovi Okpaoul a expliqué à nos confrères de Republikoftogo qu’ heureusement les malfrats avaient des fusils de petit calibre.
Pourquoi la police dans son rapport a-t-elle mentionné les échanges de tirs, alors que le voisinage affirme le contraire?
La Rédaction
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