Les Burkinabès, ils n’ont rien dans leur pays à part un peu d’or. Ils ne pouvaient guère fournir autre chose que du mouton. Nous affrétions trains et camions pour aller les chercher au moment de Tabaski (l’aid el-Kebir) pour approvisionner les musulmans. Alors que chez nous, sans parler des ressources minières, il y a environs 150 000 km2 (sur les 320 000 de superficie de notre pays) à cultiver: café, cacao, hévéa, on peut tout faire pousser.
Au départ, la richesse, c’était le bois-ce qu’on appelait globalement l’acajou. Puis ce fut le café, et ensuite, il faut le reconnaitre grace à Houphouet, qui avait bien anticipé le marché, le cacao. Enfin est venu l’hévéa. Les Burkinabés ont appris à cultiver.
1998, la loi Bédié sur le foncier est venue instaurer l’obligation d’être un ivoirien pour être propriétaire terrien. Un étranger ne pouvait pas accéder à la propriété. Aujourd’hui, il paraît qu’on a recensé 700 000 apatrides-je me demande bien comment?
Extrait du livre « Libre pour la vérité et la justice de Laurent Gbagbo
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