L’analyse du système judiciaire togolais et son fonctionnement par rapport   aux  textes internationaux  reconnus est emmaillé de plusieurs carences. Pour mettre les pendules à l’heure, le gouvernement a senti  la nécessité de moderniser   la justice  Togolaise  pour atteindre les normes et standard requis.

C’est justement dans ce cadre que se situe l’informatisation des chaines judiciaires notamment pénale, civile, sociale et commerciale. Sa présentation a fait l’objet d’un atelier qui a ouvert ses travaux le 8 juillet 2014 à Lomé et ce pour 4 jours avec l’appui technique des experts Sénégalais.

Dans son allocution d’ouverture le ministre Essaw a fait remarquer que ce projet est d’une actualité brulante, car l’une des plus sévères critiques à l’endroit de notre justice, c’est sa lenteur et c’est à bon droit car, il importe que des décisions  de justice soient prises dans un délai raisonnable.

Selon M. Siaka, l’automatisation des procédures judiciaires par la mise en place des chaines judiciaires dans le cadre de l’informatisation des juridictions permettra certainement la célérité dans le traitement des dossiers au bénéfice des justiciables et offrira l’opportunité d’apprécier la performance des magistrats et des juridictions.

L’informatisation des chaines judiciaires est un projet d’équipement en matériel informatiques et en composante logiciel. L’application du projet  prend en compte la gestion des dossiers depuis l’étape de la saisine (enregistrement de la plainte) jusqu’à la phase finale (prononcé de jugement) et fait intervenir des mécanismes d’automatisation des taches (enregistrement, édition de rôle, édition de qualités, édition de factum….).

Ce projet a plusieurs avantages notamment la rapidité dans le traitement des dossiers, les justiciables peut suivre l’évolution de leurs dossiers  à partir du poste du greffier. La mise en œuvre du projet permettra d’avoir la cartographie judiciaire par la production des statistiques en temps réel.