Après la sanction du Conseil africain et malgache de l’enseignement (Cames), contre le président de l’université de Lomé (Ul), Dodji Kokoriko, l’opinion publique et les enseignants des universités du Togo sont dans la tourmente.
Les enseignants des universités du Togo (Lomé et Kara) sont divisés sur la conduite à tenir. Faut-il exiger le départ de Dodji Kokoroko? Il y a une partie des enseignants qui pense que le président actuel devrait en principe démissionner de ses fonctions.
Suspendu de toutes activités liée au Cames pendant 3ans, les sanctions contre le président de l’université de Lomé est grave, car c’est la plus haute instance du savoir qui mérite une certaine moralité et crédibilité sur le plan international.
Dans la foulée, l’un des professeurs de la même faculté de droit, Adama Kpodar, a été aussi suspendu pour 3 ans.
Dans d’autres pays, les démission sont immédiates. C’est le cas en 2011 du ministre de la défense, Karl-Theodor zu Guttenberg qui a démissionné du gouvernement de la chancellière Angela Merkel. « Je présente mes excuses à tous ceux que j’ai offensé, a-t-il dit en faisant allusion à son statut, responsabilité et crédibilité. 2 ans plus tard, la ministre de l’éducation allemande, Annette Schvan, a aussi jeté le tablier depuis la perte de son doctorat universitaire pour avoir triché en écrivant sa thèse de philosophie.
Les deux professeurs titualires sont accusés d’avoir usé de « leurs positions stratégiques et institutionnelles pour avantager certains de leurs collègues par des promotions immeritées er surtout pour humilier certains autres qu’ils recalent alors qu’ils mériteraient d’être promus ».
La sanction de Kokoroko et de Kpodar a été prise lors des 36e session ordinaire du Cames à Cotonou au Benin.
Dozo
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