Les élèves ont peur d’une année blanche. À la maison, ils se font des soucis par rapport aux examens de fin d’année.

Il y a le risque de rassembler les enseignants pour surveiller les examens, si le virus n’est pas encore boosté hors des frontières des pays. « Est-ce que c’est le contrôle continue qui se fera? Comme en France? Les élèves se font des idées », confie Lodjo Mawuli,élève en classe de Terminale au lycée de Tokoin.

« Je m’organise et planifie mon programme. J’apprends beaucoup à la maison. Mais je suis faible en mathématiques. J’aurai aimé faire des travaux en groupe en math, mais ce n’est pas possible. », a-t-il poursuivi.

Les parents d’élèves sont également inquiets de la situation. « Mon fils apprends à la maison, mais le baccalauréat de cette année sera difficile, avec ce virus. Le programme de l’année n’est pas encore achevé. Comment ça se fera? », a déclaré Michel Kodjo, le père de Mawuli.

Au Togo beaucoup d’établissement n’ont pas anticipé la crise sanitaire. « L’interdiction était subite, du coup on n’a pas eu le temps de donner des devoirs sur une période d’un mois aux élèves. A la reprise tout doit être à refaire. », confie Kossi, un professeur d’anglais.

Les parents ont une pression à la maison. Ils partent au boulot en laissant leurs enfants à la maison. Est- ce un examen du baccalauréat au rabais qui sera organisé cette année se demandent les parents d’élèves.