

Un nouveau rebondissement au sein de la faculté de médecine. Le premier-vice doyen, Ihou-Wateba est en garde à vue depuis le mardi 6 mars 2018 à la gendarmerie à Lomé.
Au Togo, les affaires se règlent avec les corps habillés. Quid des procédures judiciaires? Parce que la loi existe et regit toute institution.
En effet, depuis le mardi 6 mars dernier, les activités pédagogiques sont suspendues à la faculté de médecine. Parce que le premier-vice doyen de la faculté est en garde à vue depuis plus de 72 heures. Il a été suivi après par la convocation d’un autre collègue, le Pr David Dossey par la gendarmerie. Selon nos informations de sources sûres, il s’agit d’une affaire d’allégation de manipulation de notes au cours de l’année académique 2016-2017. Ainsi, le 12 octobre 2017, une équipe de la gendarmerie a fait irruption à la faculté de médecine avec un mandat du président de l’université pour vérifier les notes. A la fin de ce scénario, qui n’est pas en conformité avec les textes de la faculté, la gendarmerie a dû présenter ses excuses au Décanat.
Le nouveau rebondissement à la meme faculté fut la convocation et la détention du premier vice doyen de la faculté Ihou-Wateba.
Ce vendredi 9 mars 2018, la faculté de médecine a reçu le soutien des autres facultés. Un sit-in a été organisé devant la faculté de médecine pour exiger la libération du Pr Majeste Ihou-Wateba.
Selon les dernières informations,le Pr Ihou-Wateba qui a perdu l’usage de la parole est admis au CHU de Tokoin à Lomé.















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